Cécile Frankart, directrice adjointe de l’ESILV, rejoint le Conseil d’administration d’Elles bougent et prend la suite d’Anne-Marie Patard pour représenter l’enseignement supérieur au sein de l’association. L’ESILV, engagée depuis de nombreuses années aux côtés d’Elles bougent, poursuit ainsi son implication dans la promotion des carrières scientifiques et technologiques auprès des jeunes filles.
La présence de l’enseignement supérieur dans la gouvernance d’Elles bougent souligne le rôle des écoles d’ingénieurs dans l’orientation des jeunes femmes vers ces filières.
La continuité de l’enseignement supérieur dans Elles bougent
L’association Elles bougent, engagée depuis 2005 pour favoriser l’accès des jeunes filles aux carrières scientifiques et techniques, réunit des entreprises, des institutions et des établissements d’enseignement supérieur.
Sa mission : agir ensemble pour briser les stéréotypes et renforcer la mixité dans les filières industrielles et technologiques.
En prenant la suite d’Anne-Marie Patard, ancienne directrice communication du Pôle Léonard de Vinci, Cécile Frankart s’inscrit dans une continuité : assurer une représentation forte de l’enseignement supérieur dans les instances de décision. Cet équilibre entre écoles, institutions et entreprises est au cœur de l’efficacité de l’association.
Un enjeu de société et d’employabilité
Aujourd’hui, la proportion de femmes dans les métiers techniques varie entre 15 et 30 %, en fonction des secteurs. À l’ESILV, environ un quart des élèves-ingénieurs sont des femmes. L’objectif partagé avec Elles bougent est d’élargir cette proportion.
En effet, pour les entreprises partenaires comme pour la société, la conception de systèmes complexes robustes exige des équipes diversifiées en termes de genres, de générations et de cultures.
Des initiatives structurées par commissions
Pour renforcer son action, Elles bougent s’organise désormais autour de commissions thématiques dédiées : enseignement supérieur, international, entreprises, stratégie ou encore fédérations. Cette structuration permet de concentrer les efforts sur des enjeux précis et de rendre les projets plus opérationnels.
Cécile Frankart assure la vice-présidence de la commission Enseignement supérieur, tout en participant activement à la commission Internationale.
Ces groupes de travail jouent un rôle clé pour concevoir des initiatives adaptées, que ce soit dans l’accompagnement des étudiantes, l’ouverture à l’international ou la coopération avec les partenaires industriels et institutionnels.
Agir dès le secondaire et auprès des familles
Au-delà des actions menées dans le supérieur, une priorité est d’intervenir plus tôt dans le parcours scolaire.
Les choix d’orientation s’élaborent dès le lycée, voire au collège, et sont fortement influencés par le regard des familles et des enseignants. Or, les stéréotypes restent tenaces : les métiers d’ingénieur sont encore trop souvent perçus comme masculins.
Pour casser ces représentations, les initiatives prévues viseront à sensibiliser les familles, les enseignants et les jeunes filles elles-mêmes, afin de leur ouvrir de nouvelles perspectives et de lever les freins précoces à l’accès aux carrières scientifiques.
L’ESILV comme relai de terrain
En tant qu’école généraliste, l’ESILV entend démontrer que l’ingénierie dépasse l’image réductrice de l’informatique ou de la mécanique.
Des journées d’immersion et des interventions en collèges et lycées sont prévues afin de présenter la diversité des spécialisations : énergie, santé, cybersécurité, finance, industrie durable… Autant de domaines où les femmes sont attendues pour contribuer à l’innovation.
Grâce à l’implication de l’ESILV et à la présence de Cécile Frankart au Conseil d’administration d’Elles bougent, la représentation de l’enseignement supérieur se renforce et contribue à promouvoir l’accès des jeunes filles aux carrières scientifiques et technologiques.
À travers son rôle dans les commissions et les actions de terrain, l’école s’engage à amplifier la dynamique de mixité dans l’ingénierie.
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