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Pierre Lebon, promo 2006, Directeur de l’analyse financière chez cQuant.io

Avec une majeure en ingénierie financière à l’ESILV, Pierre est spécialiste de la gouvernance et de la mise en œuvre de projets pour les solutions de gestion des risques liés aux marchés de l’énergie. Son passage à l’ESILV a grandement contribué à façonner sa trajectoire professionnelle.

Grâce à ses études à l’ESILV, Pierre a obtenu une base solide pour évoluer dans le domaine financier et construire une carrière solide.

Il partage son expérience de plus de 15 ans dans les logiciels de gestion des risques financiers et les services de conseil, ainsi que dans les métriques de risque (VaR, EaR, PFE, CFaR, CVaR), et dans l’analyse et la modélisation quantitative pour les portefeuilles d’actifs énergétiques et de matières premières.

Pourquoi faire ses études à l’ESILV ?

Pierre a choisi l’ESILV en raison de sa diversité dans le choix des options, entre autres.

« L’école proposait deux années de préparation supplémentaires pour permettre aux étudiants de faire un choix éclairé. Contrairement à d’autres écoles d’ingénieurs qui avaient un focus assez spécifique, comme uniquement l’électronique ou l’informatique. À l’ESILV, il était possible de différer cette décision. » — Pierre Lebon.

Les locaux modernes et la localisation de l’ESILV située au cœur de la Défense, le quartier d’affaires le plus attractif en Europe, ont été des facteurs déterminants dans le choix de Pierre.

Le projet pédagogue à l’ESILV : les atouts de la transversalité et des stages

Après avoir suivi plusieurs cours transversaux avec d’autres étudiants du Pôle Léonard de Vinci qui lui ont parlé de leurs spécialisations, Pierre a préféré une spécialité en finance. Ils l’ont guidé à faire son choix sans hésitation.

Puis, sa carrière a débuté avec un premier stage chez EDF à la Défense, dans le domaine de l’achat d’électricité. Ce stage a été assez déterminant pour la suite de son parcours professionnel.

L’impact d’un semestre académique à l’étranger dans une carrière professionnelle

Pierre a eu un passage à la Quantitative Master of Finance (QMF), à l’Université UTS de Sydney, dans le cadre d’un échange académique. Ce dernier lui a donné l’opportunité d’ajouter une ligne à son CV avec un master de renom.

Pendant ce temps, Pierre a constaté qu’une période de six mois ou d’un an à l’étranger permet de découvrir d’autres cultures et de comprendre le monde du travail dans d’autres pays que la France.

Pour Pierre, l’impact de l’échange à Sydney sur la compréhension des finances et le parcours professionnel a été marquant pour sa carrière.

Les compétences de leadership et les leçons acquises après la Junior Entreprise

De retour en France, Pierre a été président de la Junior Entreprise. C’était sa première expérience à la tête d’une équipe.
« Je devais créer une entité qui n’existait pas auparavant. J’ai dirigé une équipe en respectant le cadre qui m’a été donné », — Pierre Lebon.

La création d’une junior entreprise nécessite de respecter certains critères. Cette opportunité s’est révélée aussi intéressante que valorisante pour lui. Elle lui a permis de rendre service à l’école et de constater avec satisfaction que cette entité existe toujours et fait désormais partie intégrante de l’établissement.

De l’ESILV au monde professionnel

Après ses études à l’ESILV, Pierre a passé 17 ans chez Lacima Group où il a occupé plusieurs postes à responsabilité.
Ce rôle lui a permis d’évoluer au fil des années et d’acquérir des compétences afin de progresser vers son poste actuel de Director of Analytics EMEA chez cQuant.io.

Il est entré chez Lacima Group comme Développeur quantitatif où il a utilisé tout son bagage acquis à l’ESILV. Les connaissances apprises lui ont été utiles pendant les deux premières années dans l’entreprise. Outre les compétences techniques, Pierre est persuadé que ses compétences relationnelles lui ont largement permis de progresser professionnellement.

Lorsqu’il a eu un rôle plus commercial, toutes les matières transverses étudiées à l’ESILV à l’époque (comme l’éthique et tout ce qui ne relève pas de sciences de l’ingénieur) lui sont revenues en mémoire. Ces compétences soft-skills lui ont fourni les compétences nécessaires pour pouvoir dialoguer avec les différentes entités de son entreprise (commerce, marketing, etc.).

Pierre estime qu’il avait les outils nécessaires pour échanger avec toutes ces parties prenantes. Son poste est devenu de plus en plus important, car à la fin, il rendait directement compte au PDG.

cQuant.io et les tendances actuelles du secteur de l’énergie : le métier de data scientist et celui d’analyste quantitatif

Pierre explique que le métier de data scientist et celui d’analyste quantitatif restent tous deux très recherchés. Il peut être difficile de détecter leurs différences.

Le data scientist doit posséder un bagage qui le permettra d’analyser les données dans leur contexte. Dans un cadre économique, cela implique une formation en économétrie ainsi qu’une compréhension des modèles mathématiques, qui représentent une interprétation de la réalité.

« On recherche des individus capables d’utiliser ces modèles mathématiques de manière pratique, tout en étant aptes à analyser les données brutes. Ils doivent également posséder des compétences en gestion de bases de données, en présentation des résultats et s’appuyer sur des connaissances statistiques solides », — Pierre Lebon.

Pour Pierre, un bon data scientist, doit être ouvert d’esprit et capable de mettre en pratique les modèles théoriques. Si l’individu est enfermé dans une vision purement théorique, cela ne fonctionnera pas.

En revanche, un analyste quantitatif est une personne apte à analyser les données de marché, telles que les taux d’intérêt, la bourse ou le marché de l’énergie, dans le cas présent. Il doit posséder un panel de compétences financières, notamment en modélisation financière (pricing, gestion des risques, développement de modèles stochastiques, manipulation d’équations différentielles), explique Pierre.

La valeur ajoutée de l’analyste quantitatif réside dans la complexité de son panel de compétences, qui est souvent difficile à maîtriser et à utiliser dans le contexte des marchés financiers.

Les conseils de Pierre aux étudiants

Pour Pierre, c’est acté, il est crucial de posséder une expérience internationale.

« Dans la jeune génération, on observe souvent une tendance à considérer le fait de rester longtemps dans un même poste comme un frein. Pourtant, les entreprises ont besoin de stabilité. Il est essentiel de savoir faire preuve de résilience et de ne pas partir au bout de seulement deux mois », — Pierre Lebon.

Pierre recommande aux étudiants de rester entre neuf et douze mois, surtout dans des fonctions techniques, afin de bien prendre en main le poste. En effet, il faut généralement entre six et huit mois pour atteindre le seuil critique d’apprentissage où l’on commence à maîtriser les spécificités du métier.

« Il faut développer de la résilience et être capable d’accepter que l’épanouissement professionnel prenne du temps. Si l’on s’ennuie ou si l’on a une activité parallèle, il est possible d’enrichir son réseau pendant ce temps-là, en prolongeant son expérience de quelques mois », — Pierre Lebon.

Pierre accorde une importance particulière au réseau pour trouver un emploi. C’est son cas, car après 17 ans dans une entreprise, c’est grâce à son réseau qu’il a trouvé un nouvel emploi chez

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This post was last modified on 3 avril 2024 4:10 pm

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